14 Mai 2025
Le ministre de l’Environnement accueille une mission conjointe de l’OIF et de l’OCDE sur les financements climatiques
Environnement Société

Le ministre de l’Environnement accueille une mission conjointe de l’OIF et de l’OCDE sur les financements climatiques

Le ministre gabonais de l’Environnement, Mays Mouissi, a reçu ce mercredi une délégation conjointe de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) et de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), dans le cadre d’une mission d’étude sur les difficultés d’accès aux financements climatiques.

La délégation, conduite par Tounao Kiri, coordinateur principal de l’IFDD, et Eva Beuselinck, cheffe des politiques et des réseaux à l’OCDE, représente une initiative portée par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Elle s’inscrit dans un projet plus vaste qui concerne également le Sénégal, le Togo, Sainte-Lucie et l’Arménie. L’objectif : identifier les obstacles qui freinent l’accès des pays francophones aux financements climatiques internationaux, en particulier ceux alloués lors des grandes conférences mondiales.

À Libreville, la mission prévoit de rencontrer une diversité d’acteurs – institutions publiques, organisations de la société civile et partenaires du secteur privé – afin de dresser un état des lieux des blocages administratifs, techniques et institutionnels. Ces consultations permettront à l’équipe conjointe de formuler des recommandations adaptées aux réalités nationales.

Le ministre Mouissi a salué l’initiative, la qualifiant de « cruciale » pour le continent et en particulier pour le Gabon, souvent présenté comme un leader africain en matière de politique environnementale. Il a souligné que les efforts du pays en matière de conservation de la biodiversité et de lutte contre les effets du changement climatique devraient être reconnus et soutenus financièrement à la hauteur de leur ambition.

« Les politiques menées par le Gabon sont ambitieuses et cohérentes. Il est temps que les financements climatiques internationaux soient à la hauteur de notre implication », a déclaré M. Mouissi, appelant à une répartition plus équitable et transparente des ressources disponibles à l’échelle mondiale.

La mission devrait remettre son rapport final dans les mois à venir, avec des recommandations destinées à influencer les prochaines négociations internationales sur le climat.