Élections au Gabon : les observateurs saluent un scrutin globalement transparent et apaisé
Politique

Élections au Gabon : les observateurs saluent un scrutin globalement transparent et apaisé

Le scrutin présidentiel du 12 avril au Gabon, qui a vu la victoire de Brice Clotaire Oligui Nguema, a été suivi par 48 missions d’observation électorale, totalisant environ 2 400 observateurs déployés à travers le pays.

Une surveillance nationale et internationale

Ces missions comprenaient :

  • Le Réseau des Observateurs Citoyens (ROC)
  • La coalition Tournons la Page (TPG)
  • La Mission d’Observation Électorale de la Société Civile (MOE-OSC)
  • Des institutions internationales telles que l’Union africaine, l’Union européenne, la CEEAC, l’ONU, le PNUD, et l’OIF.

Premières conclusions positives

Le 13 avril, les premiers rapports ont souligné :

  • 🟢 94,8 % des bureaux : vote & dépouillement dans de bonnes conditions
  • 🟢 94,5 % : climat calme pendant tout le scrutin
  • 🟢 96,9 % : procédures correctement appliquées
  • 🟢 98,6 % : transparence jugée satisfaisante malgré quelques irrégularités

« Le scrutin s’est globalement déroulé dans le respect des standards démocratiques », a affirmé Jeanne Clarisse Dilaba, cheffe de mission pour la société civile gabonaise.


⚖️ Un cadre légal renforcé pour la transparence

Les observateurs ont été invités par le Gouvernement conformément au nouveau Code électoral gabonais, qui :

  • Garantit leur présence à toutes les étapes du processus électoral
  • Leur accorde protection de l’État
  • Leur impose neutralité, indépendance et rigueur

Les missions d’observation électorale opèrent selon les standards et normes régionales et internationales en matière de démocratie, reposant sur les principes d’équité, de transparence, de régularité et d’inclusivité.

Leur déploiement en République gabonaise a été rendu possible suite à une invitation du Gouvernement, conformément aux nouvelles dispositions du Code électoral.

L’article 127 ajoute que «les observateurs bénéficient de la protection de l’État. Toutefois, ils sont tenus d’agir avec indépendance et impartialité, de s’abstenir de toute interférence dans le processus électoral, d’éviter les conflits d’intérêts et de rédiger leurs rapports avec exactitude. »

Autant d’éléments qui témoignent des avancées majeures pour la démocratie gabonaise.

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